Sciences Friction - 2017 [ARCHIVES]

En 2017 et 2018, une communauté scientifique s’est réunie à l’abbaye de Beauport. Ni colloque, ni assemblée scientifique cultivant l’entre-soi, "Sciences Friction" a été conçu comme un temps convivial aux formes étonnantes.

Les rencontres scientifiques à huis clos

Alors que les crises environnementales se multiplient, nos fondements sociétaux, en pleine mutation, semblent se disloquer. Existe-t-il un lien profond entre ces phénomènes ?

L’interdisciplinarité de la communauté scientifique réunie à Beauport incite à la création d’outils d’intermédiation propres. Or, le paysage se situe au croisement des interactions entre société, espaces et milieux. Il s’agissait donc du point de départ :

Journée 1 : enrichir les problématiques de Sciences Friction
Journée 2 : développer de nouvelles formes de dialogue entre les disciplines scientifiques
Journée 3 : présenter les 1ers résultats // sensibiliser le grand public

Rencontres culturelles ouvertes à tous : le temps de l'approche sensible

Le mariage Art et Nature, pour sensibiliser aux questions liées au rapport Homme-Nature

Parallèlement à l’approche scientifique, l’abbaye de Beauport développe une approche sensible, à destination du grand public.

Dimanche 1er octobre 2017, Beauport a accueilli les curieux de nature et de culture pour appréhender la question du lien Homme-Nature sous l’angle de la création, des arts vivants, de la participation et des échanges.

Mook de l’édition de Sciences Friction #1

« Sciences Friction » est une série de revues inédite, au format mook, coéditée par les éditions Locus Solus et l’abbaye de Beauport.

Premier numéro d’une collection pensée pour approfondir les sujets scientifiques et sociétaux autour du rapport entre l’Homme et la Nature, Sciences Friction #1 est en librairie depuis le 29 juin 2018 dans toute la France.

Le mook est conçu pour une parution annuelle en juin, sur la thématique développée lors des rencontres précédentes, tel un témoignage et des archives de pensées perpétuellement en mouvement.

Sciences Friction #1 propose une lecture du thème développé en septembre 2017 : existe-t-il un lien profond entre les crises environnementales, qui se multiplient, et la mutation de nos fondements sociétaux, qui semblent se disloquer ?

Pour nourrir la pensée et les échanges, les scientifiques avaient amené deux textes dans leurs valises, l’un écrit avant 1945, l’autre écrit après. Dans la continuité des rencontres, le mook Sciences Friction propose un portrait des scientifiques présents et, pour chacun, la publication de ces textes soigneusement choisis. Ils sont littéraire, historique, scientifique, journalistique, artistique… De Georges Leclerc, Comte de Buffon, à Tiken Jah Fakoly, en passant par Aldous Huxley ou encore Alphonse de Lamartine, tous nous racontent des histoires étonnantes qui bouleversent notre réflexion sur le sujet.

Les membres du collectif

En 2017 et 2018, Sciences Friction a réuni à l’abbaye de Beauport un collectif d’une douzaine de chercheurs représentatifs de la diversité des sciences de la nature, sciences humaines et sociales.

Ces chercheurs s’engagent, confrontent leurs points de vue et leurs convictions, croisent des disciplines telles que la biologie, l’écologie, la sociologie, l’archéologie, l’histoire et les arts plastiques. Leur point commun ? Ils sont tous concernés par les enjeux autour du lien Homme-Nature.

Les membres du collectif :

Anne Atlan : directrice de recherche CNRS – écologie et société
Rémi Beau : chercheur associé Université Paris I Panthéon-Sorbonne – philosophie
Bernard Chevassus-au-Louis : président de Humanité et Biodiversité, ancien président du MNHN – biologie
Marie-Yvane Daire : directrice de recherche CNRS et directrice du CReAAH – archéologie du littoral
Agnès Foiret-Collet : enseignante et chercheuse Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut ACTE  – arts plastiques
Pierre-Henri Gouyon : enseignant-chercheur au MNHN – agronomie, génétique, systématique, évolution et biodiversité
François Léger : enseignant-chercheur AgroParisTech et président du Conseil scientifique du Conservatoire du Littoral – agronomie
Bernard Picon : directeur de recherche CNRS émérite – sociologie
Anne-Caroline Prévot : directrice de recherche CNRS et MNHN – biologie et psychologie de la conservation
Grégory Quenet : enseignant-chercheur Université de Saint-Quentin-en-Yveline – histoire environnementale
Jacques Tassin : chercheur CIRAD – écologie du végétal
Thierry Tatoni : enseignant-chercheur Université Aix-Marseille, directeur IMBA – biologie