Sciences Friction s'invite à La Nuit des idées [ARCHIVES]

Le projet Parchemins s’intéresse à la place de l’agriculture sur le littoral. Pour saisir cette question dans toute sa complexité, son travail est pluridisciplinaire, entre anthropologie, agronomie et géomatique. L’un des objectifs de ce projet de recherche-action est de rendre publics les débats, de renouveler les modalités de prise de parole habituels, de dépasser les clivages éventuels et d'ouvrir des débats d'initiés au plus grand nombre.

La radio offre la possibilité de rendre publics une partie de ces débats. Elle permet de s’affranchir de l’image, et de valoriser les paroles des agriculteurs et des acteurs concernés par l’agriculture sur le littoral, dans une diversité de voix et d’expériences.

Anne-Laure Auffret, agricultrice en cours d’installation à Bréhat (vaches laitières, transformation du lait en glaces)

Didier Olivry, délégué régional du Conservatoire du littoral

Jérôme Cardinal, stagiaire en Master 2 de Sciences politiques et anthropologie, membre du programme de recherche Parchemins

Jean Philippe Outin, président de Fert’île (association bréhatine en faveur du développement de l’agriculture sur l’île)

Sandrine Dupé, anthropologue, chercheure associée au Muséum national d’histoire naturelle, membre du projet Parchemins

Rémi Beau présente une micro-conférence, suivie d'une atelier d'échange : "Penser la nature ordinaire par gros temps".

Mandaté par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB) du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire(MTES), en tant que pilote national « Déchets sur le littoral » pour la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), d’une part et, délégué national au sein du groupe de correspondance ICG-ML (Intersessional Correspondence Group on Marine Litter) de la Convention OSPAR, d’autre part, le Cedre est impliqué depuis 2009 dans la problématique des déchets dans l’environnement marin.

Dans le cadre de cette thématique, le Cedre participe à l'évaluation de la pollution des macrodéchets et des microplastiques sur le littoral de France métropolitaine, ainsi qu'à des projets de recherche visant à mieux comprendre le comportement, le vieillissement et l’impact des déchets dans l’environnement marin.

Seabird est un bureau d'études qui développe des produits à base de bioplastiques contenant une grande part de matières premières biosourcées et biodégradables. Son objectif est de réduire considérablement l’utilisation des plastiques conventionnels dans le milieu marin notamment dans les activités liées à la pêche, l’ostréiculture, la mytiliculture, etc.

Dans une perspective d'économie circulaire, le projet européen OceanWise traite des déchets marins de la façade atlantique nord-est. Ce projet générera de nouvelles et meilleures pratiques dans les secteurs concernés par la production, la fabrication, l'utilisation et le recyclage des PSE (polystyrènes expansés). Seabird a pour rôle de dresser un état des lieux et de ses alternatives durables.

Dans les pays riches, tout est dangereux, heureusement il y a les normes. Les normes, elles osent tout, on se demande bien à qui elles profitent ?

Quand les temps de papier sont plus longs que les temps de chantier, un constat s’impose. RGE – DATA DOCK – LINKY – ISO VERRE – ISO TERRE – ISO MER et ta sœur … ISO c’est du tonnerre. Tu y crois ? Est-ce-que les normes servent l’intérêt général ou servent à nous faire marcher au pas ?

Directrice de recherche CNRS – écologie et société

Enseignante et chercheuse Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut ACTE  – arts plastiques